Armements des aéronefs |
© Jacques Moulin 2009.
Nous allons étudier sommairement les armements utilisés par les appareils en AFN.
Ces éléments sont encore très approximatifs et pourrons être complétés
par vos soins.
A la fin de la guerre l'armée française était équipée de divers matériels, anglais, américains, français d'avant-guerre, et même allemands. C'est ce qui explique les armements très hétéroclites des appareils utilisés. Certains, comme les chasseurs d'origine US étaient armés de mitrailleuses de 12,7 mm ou, comme par exemple les Corsair, de canons de 20 mm.
Mais pour les appareils d'entraînement transformés ce fut parfois plus étrange.
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Les mitrailleuses
En dehors des appareils équipés à l’origine d'armes de bord, comme les P-47 ou les Corsair, les armes disponibles étaient principalement des mitrailleuses rescapées de la Deuxième Guerre mondiale.
Les plus anciennes armes, d'origine française, étaient les mitrailleuses MAC 34 d'un type destiné à l'aviation, dérivé d'une arme MAC 1931 de "casemate". La version 34 était allégée mais toujours alimentée par des chargeurs cylindriques de 100 cartouches.
Dès le début des années 30, l’alimentation de ces armes par ces « camemberts » empêchait le tir de longue rafale et nécessitait le changement des chargeurs, ce qui était évidemment impossible sur les monoplace. Cela nécessita la modification des armes pour une alimentation plus efficace par bandes à maillons métalliques, comme la plupart des armes en usage à cette époque et ce fut la mitrailleuse MAC 34 modifiée 39, qui fut choisie mais qui, malheureusement, n’arriva que bien trop tard et ne fut utilisée que sur les appareils qui n’étaient souvent que des prototypes.
Donc l’armée française n’avait en stock pour l’aviation que des mitrailleuses MAC 34 et MAC 34/39.
Il semble qu’en AFN les MAC 34 n'aient été utilisées qu'en tir latéral par sabord sur les avions d'observation, notamment les MS 500.
La mitrailleuse MAC 34/39 qui en était la version à alimentation par bandes de 300 cartouches à maillons, une arme malheureusement sortie qu'en 1939 et très peu utilisée. Il en restait encore un certain nombre en bon état et qui pouvaient encore servir. Nous ne savons pas si c'étaient les stocks restant de la guerre ou des outillages remis en service qui permirent leur utilisation. Ces armes étaient de qualité assez sommaire, ce qui peut laisser penser qu'elles dataient bien d'avant-guerre les firent remplacer par la suite par des armes plus modernes notamment les MAC 52 ou AA 52.
Ces trois armes étaient de calibre 7,5 mm utilisant des cartouches de modèle français type 1929.
Ce type de cartouches avait été normalisé à partir de 1929 pour remplacer les cartouches de 8 mm « Lebel » lequel avait une cartouche plus conique, ce qui rendait sont utilisation difficile dans une arme automatique moderne.
Cartouche Lebel de 8 mm.
C’est son fût conique et son bourrelet de culot qui la rendait impropre à l’utilisation avec des armes automatiques (La mitrailleuse Hotchkiss qui l’utilisait la presentait en bandes de 18 cartouches sur un support metallique rigide). Son utilisation dans les fusils-mitrailleurs Chauchat ne fut pas heureuse.
Mitrailleuse MAC 34 modèle T (tourelle).
Arme utilisée en l'état sur les MS 500.
La mitrailleuse d'aviation modèle 1934 a été construite pour l'aviation par la Manufacture Nationale d'Armes de Châtellerault (MAC). La conception est dérivée de celle du fusil-mitrailleur modèle 1934 (qui ne sera pas fabriqué en série). La cadence élevée de cette mitrailleuse (1.200 cp/min a nécessité un système d'alimentation comparable à celui de la mitrailleuse Mac modèle 1931, type char.
Cette arme était très efficace, mais le système d'alimentation à chargeur rond (type camembert) de 100, 300 (309) et plus tard de 500 cartouches, gêneront son utilisation du fait de sa trop faible durée de tir effectif, ou d’un encombrement excessif du chargeur, la version à alimentation continue par bandes arrivera trop tard.
La mitrailleuse MAC 34 tire des cartouches de 7,5 mm modèle 1929 C à balle légère. La cartouche à une longueur 76 mm et un poids environ 24 g. Ces cartouches existaient en quatre types différents:
- à balle ordinaire, se composant d'une chemise en maillechort (ou acier plaqué maillechort) et d'un noyau en plomb, son poids est de 9 g ;
- à balle traçante/perforante, se composant d'une enveloppe en laiton renfermant l'avant un noyau en acier dur, à l'arrière une composition traçante et une composition d'allumage maintenue par une rondelle annulaire en laiton sertie sur la tranche postérieure de la balle;
- à balle traçante.
- à balle perforante.
II existe également des cartouches à blanc.
La valeur balistique correspondante (données approchées) V est de 850 m/s environ.
:
Chargeur des mitrailleuses MAC 34
Le canon de l'arme est en acier forgé, sa température de revenu est d'environ 480 °C. Sa longueur est de 0,60 m. L'âme porte 4 rampes hélicoïdales au pas de 270 mm.
La mitrailleuse de tourelle est dérivée de l'arme d'aile. La seule modification importante est apportée à l'alimentation où le mouvement du chargeur est commandé par un ressort spirale indépendant de l'arme.
D'autre part, les organes pneumatiques étant supprimés, les manœuvres d'armement, de détente et de sûreté sont assurées manuellement par des commandes mécaniques. Ses caractéristiques sont les suivantes :
Poids de l'arme: 7,000 kg
Poids du chargeur vide : 3,750 kg
Poids du chargeur plein: 6,150 kg
Poids de l'arme prête pour le tir: 15,150 kg
Cadence de fonctionnement : 1.200 cp/min
Le montage est fait sur des tourelles SAMM de type divers suivant les époques et les appareils. L'arme ne porte pas d'appareil de pointage, la visée s'effectue au moyen d'un collimateur clair monté sur l'affût SAMM.
La version 1931 de ces mitrailleuses équipa certains blindés d'après-guerre (entre autres les engins blindés de reconnaissance, ou EBR, Panhard) sous le nom de mitrailleuse "Reibel", ou peut-être "Rewbell", nom de l'ingénieur de l'armement qui l'étudia, ou du général qui l'imposa ?
Du fait de la faible contenance des chargeurs rotatifs, ce type de mitrailleuse amena immédiatement à l'étude d'une nouvelle version : type "Mac 34 modifié 39" à bandes, dite "à alimentation continue". C'est cette version qui équipa les Bloch 174 et peut-être 175. C'était une arme coûteuse mais qui fonctionnait parfaitement, ce qui n'avait pas toujours été le cas des armes françaises.
Ces armes avaient été préférés à la mitrailleuse Darne Modèle 1933 qui pourtant était plus économique, fonctionnait à bande depuis les années 20, et qui fonctionnait tous aussi bien. Pour ceux que ce sujet intéresse voir ici: http://aerophile.over-blog.com/
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Mitrailleuse de 7,5 mm - Modèle 1934 M. 39.
Arme utilisée sous les ailes des T-6 ainsi que sur les MS "Vanneau" et les SIPA, en montage sur supports fixes, les bandes étant positionnées à l'intérieur des ailes. Ces armes dans un premier temps n'était pas carénées, elles seront remplacées sur les T-6 par des mitrailleuses MAC 52 (ou AA 52) de calibre identique mais carénées sous capot démontable.
I. – GÉNÉRALITÉS
La mitrailleuse d'aviation de 7.5 mm. Modèle 1934, M 39 est une arme dérivée des mitrailleuses de 7,5 mm, Modèle 1934 A (aile) et Modèle 1934 T (tourelle) de série, dont l'alimentation est assurée par une bande de cartouches à maillons détachables. Elle a conservé, sauf en ce qui concerne le mode d'alimentation, les caractéristiques de fonctionnement de l'arme à chargeur :
1° Fonctionnement commandé par emprunt de gaz en un point du canon.
2° Introduction directe de la cartouche présentée sur les lèvres de la boîte de culasse lors du retour en avant des pièces mobiles.
3° Accrochage arrière des pièces mobiles.
4° Percussion, non indépendante, commandée par l'abattu de la culasse.
A aucun moment du fonctionnement, il ne reste de cartouches en attente dans la chambre.
L'alimentation de l'arme s'effectue par la droite ou par la gauche (côté du cylindre à gaz ou côté du canon). Dans ce dernier cas, un couloir inverseur amène la bande à la fenêtre d'introduction de l'arme qui est placée à droite (côté du cylindre à gaz).
Une prise portée par l’arme permet raccrochage instantané du couloir reliant la boîte à cartouches à l'arme.
II. — CARACTÉRISTIQUES
Poids de l’arme avec couloir inverseur et détente pneumatique 8,500 kg env.
Poids d'une bande de 500 cartouches sur maillons Browning 14,200 kg
Longueur d'une bande de 100 cartouches sur maillons Browning 1,45 m.
Cadence de l’arme : comprise entre 1350 et 1550 c/m
III. — MUNITIONS
L’arme est prévue pour fonctionner avec toutes munitions de 7,5 mm réglementaires éprouvées dans les mitrailleuses Darne et les mitrailleuses Modèle 1934.
IV. — MAILLONS
L'arme utilise le maillon Browning de 7,5 mm (d’épaisseur 7/10 mm).
Elle peut, éventuellement et moyennant substitution des pièces spéciales utiliser le maillon Darne à patte large agrafée dit du 4° type.
Mitrailleuse MAC 52 (AA 52).
Les armuriers rechargent les MAC 52 (AA 52) avec des bandes de cartouches de 7,5. (Photo DR).
Évidemment les armes MAC 34 et MAC 34/39 comme l’arme d’origine la MAC 31 devenaient complètement obsolètes, même si parfois en Algérie des mitrailleuses Hotchkiss modèle 1913 de calibre 8 mm (cartouche des fusils Lebel) furent également utilisées par l’infanterie, par manque d'autre chose...
La mitrailleuse AA 52 en version fusil-mitrailleur (DR).
Il s'avéra très vite que l’armée française (l'infanterie principalement mais aussi l'aviation) devait posséder une arme automatique de fabrication française, ce fut l’Arme Automatique type 52 fabriquée par la Manufacture d’Armes de Châtellerault. La mitrailleuse AA 52 (ou MAC 52) fut donc conçue et développée en raison des retombées directes des campagnes d'Indochine du début des années cinquante. A cette époque, l'armée française était équipée d'un matériel disparate provenant en plus des surplus d’avant-guerre, de quelques fabrications qui avaient pu être soit récupérées soit remises en fabrication, ou en provenance des arsenaux anglais et américains, ainsi que d'armes allemandes de la Seconde Guerre mondiale.
La construction de la nouvelle mitrailleuse fait appel à de nombreuses pièces en tôle emboutie soudée, donc de fabrication simple, rapide et bon marché.
Cette arme fonctionne à culasse non verrouillée. Au repos, la masselotte qui comprend le percuteur est retenu en arrière et la chambre est vide, lorsque la détente libère la masselotte retenue en arrière elle est projeté en avant par un ressort et, dans son mouvement, elle introduit la cartouche et en fin de course la percute.
La percussion de la cartouche déclenche évidemment l’action de projection de la balle, et la réaction provoque le recul de la masselotte et l’extraction-éjection de l’étui percuté, l’action se répète tant que la détente est actionnée. Ce système déjà utilisé par les pistolets-mitrailleurs notamment les Sten et les MAT 49, mais avec des cartouches courtes, devenait plus difficilement réalisable avec les cartouches type 1929, et la mise au point fut assez délicate. Pour cela la AA 52 fut équipée d'un système de bloc culasse à masse additionnelle et d’une chambre à emprunt de gaz facilitant l'extraction des douilles.
L’arme était alimentée par bandes à maillons détachables de 50 cartouches assemblables ce qui permettait un tir soutenu. L’arme était simple et relativement légère et pouvait donc aussi servir d’arme pouvant tirer à la hanche. Donc elle sert aussi de fusil-mitrailleur malgré son impossibilité de tirer au coup par coup, mais pose, de par son poids relativement important avec ses munitions, des difficultés de manœuvre.
Par la suite l’AA 52 fut modifiée pour tirer des cartouches OTAN de 7,62. Cette version calibrée à 7,62 mm est la AA 7,62 NF-1. Mais cette arme, développée plus tard, ne fut pas utilisée en AFN.
Les mitrailleuses AA 52 furent montées par deux sur les T-6 dans des carénages fixés sous les ailes, évidemment allégées des pièces inutiles et avec un système de déclenchement électrique. Ce montage permettait un tir relativement continu, les armes étant refroidies par l’air du vent relatif, il semble que ce fut le seul emploi de ces armes sur des aéronefs.
Caractéristiques
Mitrailleuses type AA 52
Calibre : 7,5 mm.
Poids avec bipied et canon léger: 9,970 kg; avec bipied et canon lourd, 11,370 kg;
Poids avec trépied : 10,600 kg.
Longueur avec crosse déployée et canon léger: 1.145 mm, et canon lourd, 1.245 mm;
Longueur du canon léger : 500 mm; canon lourd, 600 mm.
Vitesse initiale : 840 m/s.
Cadence de tir : 700 coups par minute.
Approvisionnement : bandes de 50 cartouches.
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MITRAILLEUSE LÉGÈRE BROWNING 7,62 MODÈLE 1919 A 4.
(BROWNING MACHINE GUN CALIBER 30 HBM I9I9 ALGROUND.)
Ce type d'arme ne fut semble-t-il monté d'origine que sur certains des premiers T-6 D reçus au Maroc et destinés à l'entrainement à la chasse, en armement de capot, et aussi parfois dans les ailes, mais cette utilisation ne fut pas poursuivie.
Deux photos de mitrailleuse de 30, montés sur trépieds d'infanterie.
Les armes montées sur les avions étaient évidemment allégées
et sans instrument de pointage, de poignées et de trépieds.
La mitrailleuse Browning 1919 a été la mitrailleuse légère de l'infanterie de l'US Army et une mitrailleuse des avions de l'USAF qui fut utilisée en grand nombre des années 1920 au début des années 1960.
Très utilisée en Algérie pour tout un tas d’applications, elle ne semble pourtant pas avoir été utilisée sur les avions, seul quelques T-6 semblent en avoir été équipés en arme de capot avec tir synchronisé à travers l’hélice, et d'arme d'aile, mais sans que ces appareils aient été utilisés en opération. Il semble que ces armes aient été montées sur ces appareils principalement pour l’entrainement au tir aérien.
A. — DESTINATION :
Arme collective à tir tendu des petites et moyennes distances, jusqu'à 1.200 mètres. Destinée aux compagnies F. V., aux compagnies d'accompagnement, à la protection des véhicules.
Cette arme très utilisée en AFN ne le fut que rarement sur les avions, et seulement sur quelques types particuliers (T-6).
Exécute : du tir direct, éventuellement du tir masqué (niveau non prévu), du tir repéré. Exceptionnellement du tir contre avions. Non utilisée pour le tir indirect et par-dessus troupe (manque de stabilité).
B. — VALEUR BALISTIQUE :
Portée maximum : 3.160 mètres, balle ordinaire et traceuse ; 4.100 mètres balle perforante A P M 2. Portée utile : 2.190 (2.400 yard, graduation maximum de la hausse).
Vitesse initiale : 805 mètres/s, balle ordinaire M 2 et balle traceuse ; 835 mètres/s, balle perforante A P M 2.
Flèches : 1 mètre à 450 mètres ; 4 mètres à 1.000 mètres ; 15 mètres à 1.550 mètres ; 36 mètres, à 2.000 mètres.
Arme précise, hausse réglable. Perforation de blindage : balle perforante A P M 2, 6 mm à 450 mètres ; 12 mm à 90 mètres.
C. — CARACTERISTIQUES DE FONCTIONNEMENT :
Arme à tir automatique, ne tire pas coup par coup. Principe moteur court recul du canon, refroidissement à l'air. Cadence de tir 400 à 500 coups-minute. Vitesse pratique de tir : 150 coups-minute. Utilise la bande chargeur souple en toile. Système amortisseur à 2 disques et un ressort de la plaque arrière.
CARACTERISTIQUES
Fonctionnement automatique par court recul du canon
Munition: 7,62 mm X 63
Cadence de tir : entre 400 et 600 coups/min
Chargeur : bande de toile ou métallique désintégrable de 250 cartouches
Portée utile : 900 mètres
Masse en combat : 18,5 kg
Masse mitrailleuse seule: 5 kg
Longueur : 1.219 mm
Longueur du canon: 609 mm
Vitesse initiale : 880 m/s
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MITRAILLEUSE LOURDE DE 12,7 mm ~ M 2.
BROWNING MACHINE GUN CALIBER 50 H BM2 GROUND.
Ce type d'arme, très courante dans toutes les armées pendant la Deuxième Guerre mondiale, en AFN et même encore actuellement, était alors aussi bien montée sur des blindés qu'en casemate ou sur les avions, mais dans ce cas, principalement sur les appareils américains (par exemple dans les ailes sur les P/F 47 ou le nez des B-26 "Invader") mais elles furent aussi utilisées montées en gondole sur les "Fennec" un système d'armement de fabrication française. Elles furent aussi utilisées montées sur un support en sabord sur les hélicoptères armés "Pirate", en compléments des canons MG 151 de 20 mm.
A — DESTINATION originale:
Arme collective à tir tendu, très précise et très stable destinée aux compagnies d'accompagnement et à la protection des véhicules (D. G. A. et D. C. B.). Sa puissance et sa fiabilité l’ont utilisée par l’aviation américaine notamment sur les avions P-47, et les avions de la deuxième guerre mondiale avec l'appellation arme de .50 (soit 50/100 de pouces = 12,7 mm). (Ce qui amena parfois certains historiens, très connus mais non spécialistes, de traduire cela comme canon de 50...)
Cette arme existe en deux modèles :
1- Mitrailleuse fixe, plus spécialement montée sur véhicules ou sur avion (ne porte pas de poignée).
2- Mitrailleuse mobile (2 poignées sur la plaque arrière), utilisé sur véhicule et aussi sur hélicoptère armé.
Une mitrailleuse de calibre 50/100 de pouces ou 12,7 mm, de type mobile.
Celles qui sont montées sur les avions n'ont ni poignée ni queue de détente.
B. — VALEUR BALISTIQUE :
Portée maximum : 6.900 m.
Portée utile : 2.600 yards (graduation maximum de la hausse) 2.377 m.
Vitesse initiale : 762 à 914 m. suivant le type du canon (court ou long) et la nature de la
munition.
Flèche : 1 m 20 à 700 m.
Tir précis jusqu'à 1.500 in.
Perforation de blindage : 16 mm à 500 m. (balle perforante).
C. — CARACTERISTIQUES DE FONCTIONNEMENT :
Arme à tir automatique et coup par coup. Principe moteur : court recul du canon. Refroidissement par air (évents du manchon enveloppant la partie arrière du canon, assurent une circulation d'air). Cadence de tir : 400 à 500 coups/minute. Vitesse pratique du tir : 100 coups/minute. Alimentation par bandes métalliques à maillons de 100 cartouches.
Tir exceptionnel (avec un canon froid), 1 rafale de 150 cartouches. Tir normal : 40 coups/minute à condition de ne pas tirer plus de 500 coups de suite. Si le canon est trop chaud le changer.
Sur les avions les armes sont refroidies par le vent relatif.
Le conteneur pour deux mitrailleuses de 12,7 mm monté sous les avions Fennec.
Détail de ce conteneur à la fin de l'article sur les Fennec.
© Jacques Moulin 2009