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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 17:40

 

               Nous parlons plus loin dans la rubrique bombardement des collimateurs utilisés sur les avions armés en AFN. Comme on me l'a demandé, je mets en ligne pour tous, la notice originale édition janvier 1958 du SFOM 83/83A il semble que ce collimateur au départ fabriqué pour les armes mobiles (en tourelles ou en sabords) aient été modifié par la suite pour être après 1958 utilisé comme collimateur standard sur les avions légers armés, en remplacement des autres collimateurs alors utilisés, il avait l'avantage de permettre le tir aussi bien  pour les  des armes automatiques que les roquettes ou des bombes.

 

Jacques MOULIN

 

Notice technique du Collimateur SFOM 83 & 83A

File8398 WEB

 

TABLE DES MATIÈRES

                                                                                                                            Pages

Répertoire des modificatifs apportés à la documentation.......................................4

Table des figures...........................................................................................................5

I - NOTICE  DESCRIPTIVE ...

Généralités ....................................................................................................................I-5

Description du collimateur .........................................................................................I-9

Description du support type 812 A .........................................................................I-11

Répertoire des modifications apportées au matériel ..............................................I-14

II -   MANUEL  D'UTILISATION

 Conditions d'utilisation  ............................................................................................II-3

III   -   MANUEL  DE  MAINTENANCE

Service courant ...........................................................................................................III-3

Entretien périodique....................................................................................................III-3

Réparation ...................................................................................................................III-3

Stockage, emballage, transport  ...............................................................................III-3

 

*****************************

 

TABLE DES FIGURES

 

Figure.- I-l  - Collimateur S.F.O.M. type 83 A monté sur son support type 812 A

Figure - 1-2 - Schéma optique (visée de jour et de  nuit).

Figure - 1-3 - Collimateur S.F.O.M. sans support.

Figure - 1-4 - Collimateur S.F.O.M. avec support.

Figure - 1-5 - Accessoires éventuels.

Figure - 1-6 - Description du collimateur.

Figure - 1-7 - Lanterne d'éclairage.

Figure - 1-8 - Support de collimateur type 812 A.

Figure - III-l - Coffret de transport.

 

*******************

 

I - NOTICE DESCRIPTIVE

Collimateur SFOM 83 WEB  File8408 WEB

I - GÉNÉRALITÉS.

 

I-1 - Classification. — Le collimateur S.F.O.M. type 83 A est un instrument de visée simple, destiné à équiper les armes de bord fixes ou mobiles. Il peut être également utilisé pour le tir des roquettes air-sol, et le bombardement en piqué à basse altitude.

 

I-2 - But. — Dans ce collimateur, la ligne de mire est obtenue en projetant à l'infini l'image virtuelle d'un réticule éclairé :

— de jour : par la lumière du champ de visée ;

— de nuit : par une petite lampe auxiliaire.

 

I-3 - Principe.

I-3,1 - C'est un collimateur classique composé d'un réticule K, un miroir intérieur M, un objectif O et une glace semi-transparente C.

Comme tous les appareils de ce type, il présente les avantages suivants :

I-3,1.1 - L'image du réticule est projetée à l'infini, donc visions sans accommodation.

I-3,1.2 - Le tireur dispose d'une certaine zone dans laquelle il peut déplacer l'œil sans cesser de voir le réticule.

I-3,1.3 - L'absence d'œilleton permet d'effectuer la visée avec les deux yeux ouverts.

I-3,1.4 - Le réticule est vu en surimpression sur le but et le champ de visée environnant n'est limité par aucun obstacle.

 

I-3,2 - Dans le collimateur type 83 A, utilisé de jour avec l'éclairage naturel, les rayons lumineux traversant le réticule sont réfléchis par la glace semi-transparente vers l'œil de l'observateur, tandis que les rayons issus du but n'atteignent l'œil qu'après avoir traversé la glace semi-métallisée : le contraste entre l'image du réticule et le but est ainsi amené à une valeur convenable et reste constant, que le champ de visée soit peu ou fortement lumineux.

Le dessin du réticule apparaît toujours en clair sur le fond bleuté du but visé.

 

I-3,3 - Au crépuscule, la glace semi-transparente est remplacée par une glace claire G, et le réticule est coiffé d'une lanterne d'éclairage E ; l'intensité lumineuse de la lampe peut être réglée par rhéostat.

 

NOTA : Différence existant entre le collimateur S.F.O.M. type 83 et le type 83 A :

Type 83 : Etanchéité assurée avec de l'Hermétic.

Type 83 A : Etanchéité assurée à l'aide de joints toriques et de joints plans.

Encoches baïonnettes du capot d'éclairage renforcées.

Cette modification n'a aucune incidence sur l'interchangeabilité.

 

I-4 - Caractéristiques.

 

I-4,1 - Encombrement. — Voir schémas page I-7.

I-4,2 - Masse. — Collimateur sans lanterne.........0,560 kg.

— Lanterne seule...........................0,150 kg.

— Support seul .............................0,720 kg.

 

I-4,3 - Alimentation. — Courant continu 24-28 volts.

I-4,3.1 - Le réglage de l'intensité de la lampe est réalisé par un rhéostat non fourni avec le collimateur, et dont les caractéristiques sont :

R =  200 ohms.

I max.  =  0,125 A.

Avec coupure en fin de course.

I-4,3.2 - La longueur du fil d'alimentation est en principe de 60 cm.

 

I-4,4 - Caractéristiques d'emploi.

Objectif achromatique F = 80 mm,   0 40 mm.

Gravure  du réticule :

  File8400 WEB

Distance optimum de l'œil du tireur : D opt.   =  15 cm.

Distance maximum de l'œil du tireur : D max.=  25 cm.

 

I-4,5 - Fixation sur l'appareil.

I-4,5.1 - II peut se fixer sur l'arme mobile ou le tableau de bord, par trois trous taraudés diamètre 4, pas 0,75, profondeur utile 7 mm, cotés sur le schéma d'encombrement.

Ces trous existent sur les deux faces de l'appareil.

I-4,5.2 - Par ces mêmes trous, il peut être fixé sur une des quatre versions du support S.F.O.M. type 812 A, 812 B, 813 A, 813 B, défini au paragraphe III-4.

I-4,5.3 - Le support 812 est fixé par trois trous de diamètre4, pas 0,75, profondeur utile 7 mm, cotés sur le schéma d'encombrement.

File8401 WEBFile8402 WEB   

1-4,6 - Accessoires éventuels.

1-4,6.1 - Un étui de glace au repos.

1-4,6.2 - Un support de lanterne au repos.

1-4,6.3 - Un boîtier de lampe de rechange.

1-4,6.4 - Une prise de courant femelle à fixer à plat.

File8409 WEB

II DESCRIPTION DETAILLEE

   File8410 WEB

 

II-1 - Collimateur seul sans glace,

 

LEGENDE

1 - Corps alliage léger coulé

2 - Objectif

3 - Joint torique objectif

4 - Contre-barillet objectif

5 - Miroir intérieur

6 - Joint plat caoutchouc du miroir

7 - Couvercle

8-4 vis de fixation du couvercle FB/90° 2,5x10.

9 - Joint caoutchouc de capsule de siccité

10 - Capsule de siccité

11 - 4 vis de fixation de l’étrier FB/90° 2,5 X 8

12 - Etrier de fixation de la glace

13 - 2 vis de fixation du ressort FB/90° 2,5 X 4

14 -Ressort de freinage de la vis

15 - Barillet de réticule

16 - Joint plat  caoutchouc  du réticule

17 - Réticule ménisque

18 - Contre-barillet de réticule

19 -2 vis pointeaux de fixation du réticule 2,5x5

20 - Joint torique de la monture de réticule

21 - Vis ergot de fixation de la lanterne

22 - Vis à levier du presse-glace

23 - Presse-glace

24 - Garniture caoutchouc.

 

II-2 - Glaces.

 

II-2,1 - La glace claire est une simple lame à faces parallèles de   10 mm  d'épaisseur.

II-2,2 - La glace semi-transparente est constituée de deux lames à faces parallèles, 1a lame inférieure est semi-argentée sur sa face supérieure.

Les deux glaces sont collées à l’allydiglycol carbonate.

 

II-3 - Lanterne d'éclairage.

  File8411 WEB

 

Fig. 1-7. — Lanterne d'éclairage.

 

21 - 2 vis de retenue du barillet du condensateur

25 - Corps de lanterne

26 -1 vis de fixation des ressorts CL 2x4

27 - Contre-lame de ressort

28 - Ressort d'accrochage avec ergot

29 - Lampe 24-30 volts, 3 watts

30 - Douille réduite S.F.O.M.

31 - Fil 2 conducteurs

32 - Ressort hélicoïdal

33 - Condensateur

34 - Verre bleu

35 - Contre-barillet de condensateur

36 - Barillet de condensateur

 

III  -  SUPPORT  TYPE  812 A.

 

III-l - Généralités. — Le support S.F.O.M. type 812 A est destiné à faciliter le réglage en site du collimateur S.F.O.M. type 83 A. Sa conception permet d'afficher des hausses comprises entre + 10° et — 50°.

Pour ce faire, un bouton moleté est mis à la disposition du pilote ou du mécanicien d'armement.

Un tour du bouton moleté, dont le cadran est gradué en milliradians, assure une rotation en site du viseur de 10°.

Les déplacements du viseur sont lus sur une bague verticale graduée en degrés entre + 10° et — 50°.

Le support type 812 A est conçu pour recevoir le viseur à droite.

Le support type 812 B est conçu pour recevoir le viseur à gauche.

Le support type 813 A est conçu pour recevoir le viseur inversé à droite.

Le support type 813 B est conçu pour recevoir le viseur inversé à gauche.

  File8412 WEB

 

III-2 - Description détaillée.

 

1 - Tambour fixe.

2 - 1 goupille L.G.C. GO I 2,5x26 (de raidissement).

3 - 1 goupille L.G.C. GO I 2,5x22 (pour fixation du ressort).

4 - Flasque de tambour fixe.

5 -       2 vis F/90° 4x12 pour fixation du flasque.

1 vis F/90° 4x8 pour fixation du flasque.

6 - Tambour gradue.

7 - 3 vis pointeaux 3,5 (pour fixation du tambour gradué).

8 - Tambour mobile.

9 - Entretoise.

10 - 1 pied 3x18 d'entraînement.

11 - Axe de blocage.

12 - 1 écrou « SIMMONDS » 5 P.

13 - Levier de blocage.

14 - Rondelle acier.

15 - Rondelle de friction (fibre).

16 - 1 vis pointeau 3x4 (pour fixation de l'écrou « Simmonds »).

17 - 3 vis pointeaux 3x4 (pour fixation du disque gradué).

18 - Disque gradué.

19 - Rondelle intercalaire.

20 - Palier butée.

21 - Palier articulé.

22 - Vis sans fin.

23 - Axe du palier articulé.

24 - 1 vis pointeau 2x4 (pour fixation de l’axe du palier articulé).

25 - Attache ressort.

26 - Ressort du palier articulé.

27 - Bouton moleté (pour manœuvrer la vis sans fin).

28 - 1 goupille I 2,5x13 du bouton moleté.

29 - 1 plaque.

30 - 2 vis F/90° 2,5x6 (pour fixation de la plaque).

31 - Index.

32 - 2 vis CL 2,5x8 (pour fixation de l'index).

33 - 1 vis pointeau 3x5 (pour maintenir Taxe de blocage).

34 - Contre-plaque.

35 - 3 vis F/90° 4x35 (pour fixation de la contre-plaque).

36 - Roue tangente.

 

Manuel d’utilisation

 

I - CONDITIONS GÉNÉRALES ESSENTIELLES D'INSTALLATION.

 

I-l - Le support « Avion » qui reçoit le collimateur et son support type 812, doit permettre d'effectuer avec précision le calage en gisement dans le plan de symétrie de l'avion.

I-2 - Respecter les positions relatives du tireur et du collimateur pour une visée correcte à toutes les positions usuelles de réglage (1-4,4).

I-3 - Observer l'éclairage du réticule, aucune partie fixe ou mobile de F avion ou de son équipement ne doit porter d'ombre sur le réticule, en particulier on doit pouvoir caler celui-ci d'une quinzaine de degrés vers le bas, sans que le capot de l'avion apparaisse dans le champ du réticule.

I-4 - Laisser entre le réticule et la paroi la plus proche de l’avion suffisamment d'espace pour la mise en place de la boîte à lumière.

I-5 - Assurer la concordance correcte de l'axe optique du collimateur par rapport à la ligne de tir.

 

II - CONDITIONS D'UTILISATION.

 

II-1 - Mise en route.

 

II-1,1 - Le réglage du collimateur doit être effectué sur un panneau d'harmonisation distant au moins d'une cinquantaine de mètres du collimateur pour éviter l'effet de la parallaxe.

II-1,2 - Pour régler le support type 812, il convient, d'abord, d'assurer la concordance du point central du réticule du viseur avec le point de référence du panneau d'harmonisation.

II-1,3 - Cette opération effectuée,

II-1,3.1 - Amener le zéro du tambour gradué, préalablement débloqué, en face du repère 0, serrer ensuite les 3 vis de blocage (2 au moins sont accessibles) du tambour.

II-1,3.2 - Amener le zéro du disque gradué, préalablement débloqué, en face du repère 1, serrer ensuite les 3 vis de blocage du disque.

II -1,3.3 - Le tambour est gradué de -f~ 10° à — 60°. H-1,3.4  - Le disque gradué est divisé en 170 milliradians.

II-1,3.5 - Un tour du disque gradué correspond à une rotation de 10° du tambour gradué.

 

II-2 - Utilisation au sol.

 

II-2,1 - Au départ d'une mission diurne, le collimateur doit être muni de sa glace semi-transparente, le réticule doit être nu.

II-2,2 - Au départ d'une mission nocturne, le collimateur doit être mvmi d'une glace claire, le réticule doit être coiffé de sa lanterne.

II-2,3 - Mise en place d'une glace. — La glace doit appuyer directement sur le plan correspondant du collimateur, sous le presse-glace garni de caoutchouc. Serrer fermement la vis à levier freinée par le ressort.

II-2,4 - Miss en place de la lanterne. — Orienter, suivant le cas, le fil vers la droite ou vers la gauche ; la lanterne est fixée par emmanchement cylindrique avec accrochage à baïonnette en comprimant le ressort.

Elle est alimentée par son fil muni d'une prise mâle.

 

II-3 - Utilisation en vol. (*).  

 

II-3,1 - Viser les deux yeux ouverts.

II-3,2 - Pour la visée nocturne, régler, à l'aide du rhéostat, l'intensité lumineuse du réticule pour ne pas être ébloui par son éclat.

II-3,3 - Régler la position en site du collimateur à l'aide du support type 812, en agissant comme suit après avoir débloqué le levier :

II-3,3.1 - Pour une rotation rapide de 10° ou multiple de 10°, soulever le bouton pour désolidariser la vis sans fin et la roue tangente.

II-3,3.2 - Pour une rotation complémentaire, tourner le bouton moleté de la valeur désirée, rebloquer le levier pour assurer la position choisie et l'affranchir des déréglages éventuels par vibration.

 

  Manuel de Maintenance

  File8413 WEB

 

I - SERVICE COURANT.

 

Eviter de poser les doigts sur les faces polies des glaces et de l'objectif.

Maintenir parfaitement propres les surfaces optiques extérieures : glaces, objectif, réticule.

Utiliser un chiffon propre non pelucheux.

 

I-1 - Nettoyage des glaces semi-transparentes des collimateurs SFOM type 83 A.

Suite à la décision de la C.L.M. du 25/11/1958 — P.V. n° 72.048 SMPA/Eq. A.4 du 17/12/1958 qui prévoit l'application de vernis silicone incolore sur le pourtour des glaces semi-transparentes, en remplacement du vernis noir précédemment employé, les précautions suivantes sont à observer pour le nettoyage de ces glaces:

I-1,1 - Les solvants ci-dessous sont rigoureusement prohibés :

Acétone, éther, benzine, essence, trichloréthylène, tétrachlorure de carbone.

I-1,2 - Le nettoyage doit être exécuté comme suit :

1-1,2.1 - Nettoyage au chiffon sec (linge doux non pelucheux en coton ou en lin) en exhalant une légère buée sur les faces polies.

I-1,2.2 - Si des traces grasses subsistent, humecter le chiffon soit avec de l'alcool, soit, mieux, avec de l'eau additionnée de détergent et terminer l'opération au chiffon sec.

I-1,2.3 - Ne pas faire tremper les glaces, ni dans Peau, ni dans l’alcool.

I-1,3 - Le vernis silicone est conçu pour conserver dans le temps un certain état de plasticité qui lui permet de protéger efficacement la glace contre les infiltrations d'humidité.

Son aspect légèrement gras, ainsi que l'impression de « mollesse » qu'il laisse au toucher sont normaux et favorables.

Il y a lieu de lui éviter les chocs et les éraillures qui s'ensuivent, qui sont — comme pour tout autre produit — très préjudiciables à la conservation de la glace.

 

II - ENTRETIEN PÉRIODIQUE.

 

L'appareil étant entièrement statique, aucune périodicité ne peut être établie.

 

III - RÉPARATION.

 

Excepté le remplacement pur et simple de glaces accidentées ou de la capsule de siccité, la réparation de cet appareil ne peut être confiée qu'à l'usine productrice ou à un atelier spécialisé.

Après tout démontage, les épreuves prévues aux clauses techniques doivent être appliquées au matériel réparé.

 

III-l - Remplacement et régénération de la capsule de siccité.

Lorsque les cristaux de silicagel, initialement bleus, deviennent rosâtres, il faut changer la capsule.

Pour régénérer une capsule saturée, il faut la chauffer à 150° (sur le dessus d'un poêle, par exemple), jusqu'à ce que les cristaux deviennent bleus.

Conserver la  capsule  ainsi régénérée dans un emballage étanche.

 

IV - STOCKAGE, EMBALLAGE, TRANSPORT.

 

Sauf spécifications contraires au marché, le collimateur, ses glaces et sa lanterne sont livrés en coffret de transport bois floqué intérieurement.

Le stockage en magasin s'effectue impérativement dans ce coffret.

Le support type 812, et éventuellement, les accessoires complémentaires, sont livrés sous emballage carton, hors coffret.

 

  (*) Remarques de nos lecteurs

 

 

 

Notre ami Pierre Binet nous donne quelques indications sur l'utilisation de ces Collimateurs:

 

       "Ils nous proviennent d’un camarade qui a travaillé au bureau d’études de la SNCASO, à cette époque. Donc des renseignements plus dignes de considération que ceux des ‘’ pauvres pilotes élémentaires ‘’ que nous étions alors, avec un total de 180 heures de vol environ, à notre arrivée en EALA."

"A l’aide la mollette située sur le côté droit de l’appareil  le réglage suivant était effectué :

 

    - Tir à la mitrailleuse, réglage à  0.

 

    - Tir de roquettes SNEB, réglage à  - 25 ou 30.

 

    - Tir de roquettes T.10, réglage à  - 45 ou 50.

 

    - Largage de bombes, réglage à  - 100 ou - 105.

 

 

 Les nombres indiqués n’ont pas pu être plus précisés ni vérifiés.

 

 

 

 

 

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 15:56
Poste radio émetteur-récepteur 

 

 

Comme chacun sait, les avions étaient tous équipés de postes radio émetteurs-récepteurs. Nous commençons donc aujourd'hui une série d'études sur les appareils de bord utilisés. Le premier était un poste d'infanterie monté sur les avions qui n'étaient pas équipés de radio ayant des fréquences appropriées à la liaison avec des troupes au sol, le plus courant étant le SCR 300/BC1000.

Pour les avions, plus prévus pour utiliser des liaisons radio avec les troupes au sol, les T-28 "Fennec" et les L-19 de l'ALAT étaient équipés d'appareil AN/PRC 10 avec une gamme de fréquences en HF pour leurs liaisons avec le sol.

Ces appareils étaient aussi équipés de poste AN/ARC 3 pour les liaisons VHF.

 

1. SCR 300/BC 1000
© Jacques Moulin 2010.   

 

Le poste devait se présenter ainsi sur les avions mais peut-être en plus neuf...

 

Le poste SCR 300 était un émetteur/récepteur portatif, très couramment employé par les troupes au sol notamment en AFN. Il était porté à dos d’homme, comme un sac à dos, la partie supérieure était la partie électronique la partie basse renfermait les piles (non rechargeables).
La désignation était en détail la suivante :
- SCR SCR 300 correspond à l’ensemble du poste utilisé par les fantassins, antenne et piles comprises.

 

- BC-1BC 1000A désigne la partie émetteur/récepteur seule.

 

- Cet            L'appareil peut être baptisé AN/VRC 3 quand il est monté sur un véhicule (Dénomination pas forcement utilisé lors des montages sur avions).

 

 

 

Ce poste était à modulation de fréquence, un procédé de meilleure qualité d’écoute mais de portée efficace plus limitée que la modulation d’amplitude classique (principalement à cause de la longueur d'onde utilisée). A l’époque, le récepteur était un superhétérodyne double et l’émetteur à réactance modulée en FM. Il fonctionnait en phonie sur 41 canaux en modulation de fréquence pilotée par quartz. L’appareil comportait 18 lampes et une série de quartz pour stabiliser les fréquences. Il avait un système d’accord novateur qui permettait le réglage en une seule fois de la fréquence pour l’émetteur et le récepteur avec un système de calibration intégrée... 
Le SCR-300 utilisait la bande de fréquences de 40,0 à 48,0 MHz divisée en 41 canaux de 200 kHz. La puissance d'émission est de 0,3 watts avec une portée au sol de 5 à 8 km avec l’antenne longue et de 4 km avec l’antenne courte. Evidemment cette portée est variable selon le relief, et les conditions atmosphériques.
Il doit être utilisé par du personnel spécialisé des Transmissions d’Infanterie. Il peut toutefois être utilisé par des gradés non spécialistes mais entrainés à la procédure radioélectrique.

 

 

File8592 WEB

Photo 3 SCR 300

 

Voici le dessus de l'appareil, le couvercle ici ouvert permettait de préserver le réglage de la fréquence lors des déplacements, la seule commande accessible était le boutons On/Off, et de réglage du volume de mise en route, les jacks des micros et des écouteurs et l'antenne. (Document extrait de la notice US). 
Le document ci-dessus est extrait de la documentation française sur cet appareil. 
   C’est cet appareil qui fut choisi lors de la modification des avions d’entraînement non équipés pour les communications avec les troupes au sol. Il fut monté sur les avions utilisés en AFN pour la liaison avec les troupes au sol. Evidemment en vol les portées « air-sol » sont nettement augmentées.
Par contre les avions prévus d’origine pour le même travail étaient eux équipé de ce type d’appareil.
Le montage sur les avions se faisait sans les antennes prévues, une antenne spécifique était montée sur le fuselage de l’appareil.
Pour son alimentation, la partie basse de l’appareil qui servait de réceptacle pour les batteries était supprimé, l’alimentation électrique se faisait donc par le circuit électrique de l’avion. 

 

Photo 2 SCR-300a

     

 

 

Voilà l'ensemble des accessoires utilisables avec les SCR 300 en utilisation au sol.

 

 

 

Photo 4 SCR 300

 

 

Voilà l'ensemble utilisé par les fantassins.

 

 

  Observation d'un lecteur:

 

·         Ce n'est pas le système de modulation qui limite la portée mais la bande de fréquences exploitées (ici VHF 40 MHZ). Un émetteur en AM a exactement la même portée qu'un émetteur en FM, mais il est plus sensible aux parasites divers.

·         Un élément important en exploitation : le poids du SCR 300, (15 kg + piles) pénalisant en opération d'infanterie.

·         Une très belle réalisation technique.

 poste BC 1000 SCR 300

 

 

Une autre photo d'un appareil vu récement

 

 

File8355 WEB

 

 

 

 

 

Installation d'un SCR 300 sur les Morane-Saulnier 733

 

 

 

Autres postes Utilisés:

 

 

 

Nous recherchons de la documentation sur les postes

 

 

 

AN/PRC-9

 

AN/PRC-10

 

AN/ARC-3

 

AN/ARC-5

 

AN/ARC-1

 

 

 

SCR-522

 

SCR 578

 

ART-13

 

ARB-195

 

ARC-5

 

BC 348

 

BC-349

 

 

 

TRAP-2

 

TRAP 8 (SARAM 5-52)

 

TRAP 11A

 

TR 1430

 

TR 1143

 

 

 

etc ...

 

 

 

Et toute info sur d'autres postes montés sur les aéronefs, aussi bien de l'ALAT, que de l'Armée de l'Air et de l'Aéronautique Navale.

 

 

 

Pour L'ALAT nos informations nous indiquent que les SCR 300 étaient bien utilisés sur les Piper L-18, mais que les Cessna L-19 étaient équipés d'appareils AN/PR C9 et PR C 10.

 

 

 

Nous cherchons évidemment de la doc sur ces appareils

 

 

 

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 12:33

File7595 WEB

 

Matériel de Photographie aérienne en Algérie.

 

© Jacques MOULIN 2010.

 

Sujet soumis à votre collaboration, toutes modifications ou compléments seraient les bienvenus.
 

Photo 1Un exemplaire de l'"Altiphote" d'après guerre en assez mauvais état  


Généralités :

 

Les photographies aériennes sont réalisées depuis l’origine de deux façons :

-         La photo avec appareils fixés sur un bâti monté sur les appareils, ces appareils sont équipés de focal importante pouvant aller jusqu'à 700 mm, mais ces objectifs interchangeable au sol sont fonction du type de photos recherchés est de l’altitude de prise de vues.

-         La photo à main levé avec des appareils plus légers.

 

La photo avec appareils fixes

 

En 1954, la guerre d’Indochine se termine, pendant cette guerre, la reconnaissance photographique est réalisée avec du matériel divers, les avions de reconnaissance photographique étaient rares et en grande partie équipés d’avions et donc d’appareils photographique américains.

Au début de la Guerre d’Algérie le matériel utilisé était bien le même. Par la suite les avions utilisé pour ce travail étaient essentiellement des RB 26 et plus tard, les RF 84.

Ce type de reconnaissance fut effectué à partir de 1960 par les RB 26 basé à Oran. Mais comme les rebelles n’étaient pas installés de manière fixe, les reconnaissances lourde n’était pas vraiment utile sauf sur et au delà des frontières.

Pour le matériel prévu pour être mis en place en fixe sur les avions de construction française (notamment les « Martinet » ou les « Flamant ») ils étaient eux aussi ceux utilisé pendant la guerre mais il ne semble pas que ces installation très efficaces mais obsolète n'ai plus été utilisé systématiquement en AFN, ces appareil était rempacé par des appareil SFOM 34 avec l'ensemble de commandes Matra type 111.

Il semble que les appareil d'origine US qui étaient utilisé aient été équipés d'appareils  photos type K-17.

 

 La photo à main levé

 

Ce type de reconnaissance les plus courantes en Algérie était réalisé avec tout type d’avion multiplace, aussi bien les avions mono que bimoteur.

L’ALAT réalisait ces photos à partir de la plupart des appareils de sa flotte. L’armée de l’air certains type d’avions (merci de vos témoignages).

 Des témoignages nous indique que l'ALAT utilisait essentiellement des appareil d'orogine américaine, des K-20, que nous détaillerons ultérieureement .   

 

 

Les appareils à main :

 

Les appareils utilisée pour les photographies manuelles n’avaient pas beaucoup changés du moins dans leurs principe générale depuis la première guerre mondiale, il y avait des problèmes lié à la température extérieur et a l’utilisation presque obligatoire de gant pour que les photographes soit protégés du froid, les appareils devaient être tenue à deux mains gantées et étaient pour cela munies de deux poignées une fixe a main gauche et l’autre mobile qui permettait l’avance du film et le réarmement de l’obturateur, et un gros bouton permettant le déclenchement de la prise de vue.

Au début les appareils utilisés était ceux survivant de la deuxième guerre mondiale. Ces appareils étaient de fabrication Richard et Labrely de type « Altiphote », appareils développé en 1935.

Cet appareil utilise des films de largeur 178 mm non perforé (en longueur de 15 mètres), les obturateurs n’avait que quelque vitesse d’obturation, et sont poids était de près de 7 kg.

Ce type d’appareil fut encore construit après guerre mais par d’autre sociétés, (il semble que la Société Richard et Labrely ai disparu avec la guerre) avec des modifications mineur.

Les films étaient alors en noir et blanc en générale de fabrication française et en version panchromatique, ce qui rendait l’interprétation plus facile.

Ces appareils ne permettaient pas le changement des chargeurs en vol.

Par la suite les films photographique étant normalisé, les appareils a mains « Altiphote » furent remplacé par les appareils SFOM type 680 et 681, qui utilisaient des films aux normes OTAN de largeur 70 mm perforés. Ce type de film était utilisé en noir et blanc puis plus tard en couleurs, ils étaient encore utilisés jusqu’à très récemment sur les Mirage F1 CR, les photographies était plus petites, mais l’amélioration des émulsions et des objectifs le permettait.

 

Richard Labrely « Altiphote »

 

(Extrait de la notice de 1935)

 

GÉNÉRALITÉS - CARACTÉRISTIQUES – PRINCIPE

 

Généralités. — Caractéristiques.

 

L'appareil à main Altiphote est un appareil à film de 200 mm de foyer.

Sa capacité est de 100 vues 13 X 18.

Il a été conçu en vue de permettre l'enregistrement d'une série de vues sans avoir à lâcher les poignées pour effectuer tous les mouvements nécessaires à son fonctionnement.

Ses caractéristiques sont les suivantes :

Format : 13 X 18.

Capacité : 15 mètres film réglementaire 178 mm.

Obturateur : à, persienne, type Labrely, donnant trois vitesse 1/80 — 1/100 — 1/120.

Objectif : F — 200 mm ouverture 1/4,5 sur monture hélicoïdale permettant la mise au point de 2 mètres jusqu'à l’infini (De marque diverses).

Encombrement : Hauteur 310 mm.

Longueur 350 mm.

Largeur 300 mm.

Poids : 6 kg 900.


      File0006 WEB 

File0007 WEB

Deux ensemble de photos extraite de  la notice de 1935. 

Principe de l'appareil.

 

Le cycle complet de fonctionnement pour la prise d'une vue comprend 4 opérations principales :

1° Déplacement et enroulement d'une longueur de film légèrement supérieure 3 la longueur de la vue précédente.

2° Immobilisation du film et obtention de la planéité de la surface sensible.

3° Armement de l'obturateur.

4° Déclenchement de l'obturateur.

Les trois premières opérations s'effectuent par la manœuvre de la poignée tenue dans la main droite en lui faisant exécuter un demi-tour en arrière, suivi d'un demi-tour en avant, a la fin duquel la poignée est verrouillée.

Une nouvelle portion de pellicule est alors immobilisée et tendue, et l'obturateur est armé.

La quatrième opération, le déclanchement de l'obturateur, est obtenue par une pression du pouce sur une pédale située à, proximité de la poignée de commande. Sur les appareils les plus récents, la pédale de déclenchement est située sous la poignée de manœuvre.
Pour exécuter un nouveau cycle, il suffît de répéter l’opération précédente après avoir déverrouillé la poignée de command

Il est possible que les appareils d’après guerre aient eu des caractéristiques différentes plus notamment de vitesse et d’ouverture du diaphragme.

 

  Altiphote 11

                                                                     Altiphote 1

 Deux photos d'appareils differents de la version d'après guerre vendu il y quelques années sur un site d'enchère.

                                             SFOM 680

 

(Extrait de la notice des années 50/60)

 

APPAREIL PHOTO S.F.O.M. — TYPE 680


File7627 WEB

 File7628 WEB


File7651 WEB
1-2 DESCRIPTION

I - 2,1 — APPAREIL COMPLET VU DU COTÉ POIGNÉE FIXE. FIG. 1-2

 

1 - Corps de l'appareil supportant l'ensemble du mécanisme.

2 - Poignée fixe inclinée de 30° par rapport au plan d'image.

3 - Objectif F = 120 1/2 (Interchangeable).

4 - Commande de diaphragme.

5 - Bouton de verrouillage en position infini.

6 - Index rouge de correction pour émulsions sensibles aux radiations infrarouges.

7 - Bague de mise au point des distances.

8 - Bague de verrouillage de l'objectif (3) sur le corps (1),

9 - Viseur à cadre. (Pouvant être remplacé par tout autre viseur à la demande.)

10 - Boutons imperdables du viseur.

11 - Couvercle de fermeture du magasin.

12 - Charnière du couvercle.

13 - Manette de verrouillage du couvercle.

14 - Courroie porteuse.

15 - Premier pontet d'accrochage de la courroie porteuse (14).

 

File7652 WEB

 

I - 2,2 — APPAREIL COMPLET VU DU COTE POIGNEE MOTRICE. FIC. 1-3

16 - Corps d'obturateur.

17 - Vis de fixation de l'obturateur.

18 - Deuxième pontet d'accrochage de la courroie por­teuse (14).

19 - Bouton de remise à zéro du compteur décompteur.

20 - Voyant du compteur décompteur.

21 - Voyant indicateur de débit de film.

22 - Gâchette de déclenchement.

23 - Poignée motrice.

24 - Repères de changement d'obturateur.

La rotation de la poignée motrice (23) de 180° dans le sens horaire provoque les mouvements suivants :

— Fermeture des volets auxiliaires et décollement du presse-film qui libère le film ;

— Armement de l'obturateur ;

— Armement du dispositif de succion ;

— Avancement du film de 66,5 mm ;

— Retranchement d'une vue sur le décompteur ;

— Fermeture du presse-film et ouverture des volets auxiliaires.

 

File7653 WEB

 

I - 2,5 — APPAREIL AVEC SES PRINCIPAUX ÉLÉMENTS SÉPARÉS. FIG. I - 6

1 - Corps.

44 - Logement d'objectif.

3 - Objectif F = 120 1/2.

45 - Ergot de position.

46 - Bouchon de l'objectif.

16 - Obturateur.

9 - Viseur à cadre.

 

 

I -1 GÉNÉRALITÉS

 

I - 1,1 - CLASSIFICATION ET IDENTIFICATION

 

I - 1,2 - BUT DE L'APPAREIL

L'appareil photo S.F.O.M. type 680 est destiné à la prise de vue aérienne verticale ou oblique.

 

I - 1,3 - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

L'appareil photographique S.F.O.M. type 680 est un appareil à main, semi-automatique.

Il est constitué par un carter en alliage léger contenant le mécanisme, l'obturateur focal interchangeable et les chargeurs, débiteur et récepteur.

Un objectif interchangeable est fixé à la partie avant. L'appareil est normalement équipé d'un objectif S.F.O.M. F = 120 1/2 à haut pouvoir séparateur.

Toutes les cinématiques : l'avancement du film, l'armement de l'obturateur et celui de la succion sont obtenues par la rotation de 180° dans le sens des aiguilles d'une montre de la poignée droite de remontage. Une roue à rochet empêche le retour arrière. Toute fausse manœuvre est rendue impossible par une série de sécurités incorporées au mécanisme.

Le déclenchement de l'obturateur s'effectue en abaissant une gâchette facilement accessible, près de la poignée droite.

L'obturateur, du type focal, est constitué par une toile opaque formant les lèvres de la fente, qui défile sous l'action du ressort moteur à tension constante.

Deux volets auxiliaires obturent l'objectif durant le remontage de la fente.

Pendant le défilement du film, le cadre presseur s'escamote automatiquement.

Le cadre et la succion assurent la planéité du film durant la prise de vue.

 

I-1,4 —CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

 

- Encombrement : Voir fig, I - 1 ;

- Masses.

Appareil nu sans objectif, sans film, sans obturateur                      3 425 grammes

Obturateur                                                                               340 grammes

Objectif S.F.O.M. = 120 1/2                                                 1775 grammes

Viseur à cadre                                                                                      145 grammes

Filtre en monture                                                                     285 grammes

Deux chargeurs avec 7,50 m de film                                       470 grammes

Courroie porteuse                                                                    180 grammes

                                   Total                                                  6450 grammes

 

Caisse de transport                                                               6 650 grammes

Support avion                                                                           510 grammes

 

File7655 WEBSupport d'arrimage sur avion.



Constantes

 

Film 70 mm perforé sur bobine NATO diamètre 54 mm.

Format 57 x 57 mm.

Intervalle entre deux vues = 9,5 mm.

Chargeurs S.F.O.M. de capacité 7,50 m, soit  110 vues environ.

Obturateurs interchangeables, à rideau de 1/500, 1/1000,1/1500 de seconde. (Tout autre temps de pose peut être livré à la demande.)

Objectifs interchangeables. (L'objectif F = 120 1/2 équipe l'appareil standard.)

 

 File7654 WEB

 

 



Le SFOM 680 dans sa boite étanche de transport.


                        Le  SFOM 681



Le SFOM 681 est une version un peu amélioré du precedent:

 

(Magnifique photos publiées avec l'accord du photographe)

 

SFOM 681 AVIATION
 

SFOM 681 AVIATION 1

 

 

 

SFOM 681 AVIATION 2

 

 

 Le SFOM 681 dans sa boite étanche de transport.

 

SFOM 681 AVIATION 3

 

 

 

 

 

 

    Le Fairchild K-20

 

Le K-20 était un appareil a main, de la même utilisation que les Altiphote ou les Sfom  , il était décliné a diverses version avec des petites différences.

Le Fairchild K-20 est un appareil photo utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale fabriqués sous licence pour des contrats militaires. Environ 15.000 ont été fabriqués par Folmer-Graflex (*) de Rochester 1941-1945.

Ils utiliaient une taille d'image de 4x5 pouces (10x13 mm) sur des pellicules en rouleau. Les objectifs étaient non interchangeables a ouverture f/4,5, 6,3 et 8  par diaphragme réglable, construit soit par Kodak , Ilex , ou Bausch & Lomb , suivant le disponible au moment de la commande. Une caractéristique intéressante est l'utilisation d'un système d'aspiration  pour maintenir le film à plat.

Cet appareil ne pouvait pas changer d'objectifs.

Cet article sera complété quand nous aurrons d'autres renseignements sur cet appareil.

 

appareil K20

 

Photo d'un appareil de la marine US, il semble que la partie avant et le viseur soit differents sur les appareils de l'ALAT.

 

  K-20

Un autre modéle de K-20.

 

Photo Constantine ALAT K-20

 

Photo de Constantine prise avec un appareil K-20 de l'ALAT.

 

pub k20 1967

 

Une publicité de vente de cet appareil en surplus US en 1967. 

 

 

Ci dessous quelques photos d'un appareil incomplet appartenant a l'Aéro-Musée de la SLHADA.

 

(il manque le viseur).

 

  

PICT0006 WEB

 

PICT0007 WEB

PICT0008 WEB

 PICT0011 WEB

 

 PICT0013 WEB

 

 PICT0016 WEB

 

 

 

**********************************************************************************************************************************

 

 

 

Les appareils fixes  :

 

 

**************

 

 

Le Type K-17C

 

Renseignements donner par JC Mermet.  

 

Appareil en montage fixe pour la photographie verticale, oblique et panoramique à basse et moyenne altitude.

Equipait (entre autres) les RF-84F.

 

Fairchild K-17c

Le Fairchild K-17 c appareement en version mobile(?)...

 

Caractéristiques :

 

Focales :                   6"(152 mm) 12" (305mm) et 24" (610 mm).

 

Vitesse :

                        Avec le   6" : du 50ème au 400ème

                        Avec le 12" :75ème au 225ème

                        Avec le 24" :50ème.

Entrainement : par moteur électrique interchangeable (rapide et lent).

 

Format d’image : 9" x 9" (22,5 x22,5 mm).

Alimentation : 27,5 volts.

Obturateur d’objectif à lames ; déclenchement manuel ou électrique.

Principe de fonctionnement : appareil semi-automatique, une impulsion est nécessaire pour déclencher l’obturateur et remettre le cycle en fonctionnement.

L’appareil peut fonctionner en automatique, coup par coup, et continu.

Magasin utilisé : type A9B.

MAGASIN A9B

Format : 9"x9" ; capacité : 530 vues en rouleau de 0,24 m x 130 m.

Alimentation 27,5 v ; équipe les appareils K-17 et K-22.

 

Ce type  d'appareil photo équipait aussi les P-38 photos dénommé F-4 et probablement les P-51 photo dénommé F-5.

    

En attente de renseignement complémentaire.

 

 

SFOM 34 

 

Attente de documentation

 

 

Le SFOM 34 était monté en fixe sur les appareil de fabrication françaises avec le montage Matra 111

 

Documents comuniqués par J-C Mermet

 

 

Appareils-photos 0001 

Appareils-photos 0002

 

Montage de SFOM 34 sur Broussard. 

   

SFOM1

 SFOM2

 

 

SFOM3 

 

Documents JC Mermet 

 

 

 

Le F-24  .

 

 

La camera  (enfin l'appareil photos) M-24 était utilisé en montage fixe par les anglais nottamment sur Spitfire de reconnaissance puis sur les Vampire, il est probable que ces appareils furent utilisé en AFN.

  00Xg6b-301889584

  camera fitting

 

F52 2

 

 

Les longueurs des tubes optiques sont variables suivant les focales utilisé.

 

**********************************

 

Voici quelques photos de l'appareil appartenat a l'Aéro-musée de la SLHADA.

 

Tout renseignement sur cet appareil serait le bienvenu.

 

PICT0024 WEB

 

  PICT0026 WEB

PICT0029 WEBPICT0027 WEB 

 

 En travaux

 

 

 

 

 

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  • Déjà ancien dans l'histoire de l'Aviation, j'ai écrit de nombreux article dans diverses revues depuis 1968 et publié trois livres, un sur les autogires, un sur le Loire 45/46 et un sur le Bloch 174 ces deux derniers livres sont épuisés).
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